Archives de catégorie : Transport à Paris

Deux roues, un marché qui roule

La France, championne d’Europe des 2 roues ; les ventes de moto et scooter ont bondi de 13% depuis le début de l’année, c’est la conséquence notamment des embouteillages toujours plus importants dans les grandes villes et du manque de places de stationnement.

Charlotte, par exemple ne peut plus se passer de son scooter électrique qu’elle a acheté récemment, à la fois pratique et léger pour aller au boulot, faire le trajet quotidien domicile-travail. Elle n’avait jamais eu de scooter et a acheté un petit modèle qui roule jusqu’à 48 km/h et qui a 60 kilomètres d’autonomie lui a couté 1800€.

Et comme elle, de plus en plus de Français se mettent aux véhicules 2 roues, +13% de vente de Janvier à Septembre 2019 par rapport à 2018 et + 17% dans les grandes villes.

Les concessionnaires spécialisés dans l’électrique voient leurs ventes explosées ; les scooters thermiques ont aussi la côte : embouteillage, limitation de vitesse, problème pour se garer, autant de contraintes qui décident les nouveaux clients.

Maintenant, ce sont des automobilistes qui franchissent le cap, qui roulent en 125 cm3 pour une question de facilité, puis cela leur donne envie de passer le permis moto par la suite, pour continuer à rouler en scooter gros cube ou en moto et pour s’évader et effectuer des ballades le week-end.

Le deux-roues est aussi un moyen de transport plus respectueux de l’environnement, l’impact écologique des deux-roues récents est moins important que celui des voitures.

Les moyens de transport les plus funs à Paris

Paris est une ville magnifique, chargée d’histoire et de poésie. Se balader dans les rues de la capitale est pour beaucoup de parisiens un plaisir qu’il est nécessaire de sans cesse renouveler. Néanmoins, lorsqu’il s’agit de prendre sa voiture, ce petit plaisir peut se transformer en véritable crise de nerfs…

Ne serait-il pas envisageable de se déplacer en toute sérénité et si possible sans polluer ?
Heureusement la réponse est oui!

La trottinette électrique

Après les scooters électriques en libre-service, la trottinette électrique (elle aussi en libre service ou free floating) a su séduire les parisiens et notamment les plus jeunes. Arrivée la première sur le marché la trottinette américaine Lime, peut monter jusqu’à 24 km/h et possède une autonomie de 50 km.

lime
Longue et élancée, cette patinette motorisée est accessible dès l’âge de 18 ans.
Pour la réserver, le procédé est très simple, il suffit de télécharger l’application puis alimenter le compte nouvellement créé d’au moins 10 euros.
Suite à cela, il ne reste plus qu’à localiser une trottinette Lime sur la carte, et scanner le QR code se trouvant sur le guidon afin de la débloquer.
Au niveau tarifaire, la location revient à 15 centimes d’euro la minute, plus un euro de prise en charge (c’est à dire qu’un trajet de 15 minutes reviendra à 3,25 euros).
Sa concurrente, la trottinette Bird (elle aussi américaine et allant jusqu’à 24 km/h) est moins imposante que sa grande sœur mais pratique la même tarification.
Toutefois, il est nécessaire d’être majeur et détenteur du permis B pour la louer (location qui s’effectue de la même manière que pour mademoiselle Lime sans avoir à déposer 10 euros pour l’ouverture de compte)

Le scooter électrique en libre service (ou cityscoot)

Pour les aficionados de la vitesse et les amoureux de culture transalpine, le scooter électrique paraît plus indiqué.  La zone CityScoot couvre plus d’un tiers de Paris intra-muros et les locations sont possibles du lundi au dimanche de 7h à 23h.

cityscoot
Le système de réservation quant à lui ressemble beaucoup à celui de la trottinette.
En effet, après avoir téléchargé l’application sur un smartphone il suffit de sélectionner un scooter disponible dans la zone citysccoot et le débloquer à l’aide du code à 4 chiffres reçu par téléphone.
Le service coûte 20 centimes d’euros la minute et à l’instar de sa concurrente trottinette, il n’est pas nécessaire de trouver une borne spécifique pour terminer une location, garer le véhicule dans la zone cityscoot suffit.

Le taxi moto

Disponible 7j sur 7 et 24h sur 24, les chauffeurs professionnels de moto taxi sont là pour vous transporter dans toute l’île de France.
Conscient du fait que les voyages dans le temps ne sont pas encore possibles, le service de transport en taxi moto est le seul moyen de transport offrant un temps de trajet garanti même durant les heures de pointe.

moto-taxi
Possédant des sièges chauffants, un équipement de pluie et dégageant une faible émission de CO², les taxis motos offre un confort haut de gamme tout en étant compétitifs par rapport aux tarifs pratiqués par les taxis « classiques ».
Les centrales moto taxi offrent plusieurs solutions de réservation, par téléphone avec généralement des plages d’ouvertures larges en semaine et il est bien évidemment possible de réserver directement depuis un ordinateur ou des applications smartphones.

Le Batobus

Enfin, pour tous ceux qui ont le pied marin, la compagnie Batobus Paris propose un service de navette fluviale sur la Seine et possède une flotte de six trimarans permettant de se déplacer au cœur de Paris afin de découvrir (ou re-découvrir) les attraits de la plus belle ville du monde.

batobus
Tous les Batobus sont chauffés, munis d’une terrasse et possèdent une vue panoramique.
De plus, les équipages, composés de billettistes, capitaines et matelots, sont là pour accompagner les passagers tout au long de la traversée, assurant leur sécurité et les informant des principaux centres d’intérêts à proximité de chaque escale.
Il existe à ce jour 8 stations faisant office de point de vente:
– la Tour Eiffel
– le Musée d’Orsay
– Saint-Germain-des-Prés
– Notre-Dame
– le jardin des plantes
– l’Hôtel de ville
– le Louvre
– les Champs-Elysées.
Vous l’aurez compris, les dispositifs mis en place pour rouler (ou naviguer) à Paris (et l’Île-de-France) tout en limitant la pollution sont nombreux.
Si vous n’êtes pas convaincus c’est que vous n’avez pas essayé !

Expérimentation de la circulation en inter-file en France en 2016

La circulation des véhicules à deux roues en inter-file a toujours été un point obscur du code de la route dans la loi française. Elle est tolérée, mais peut être pénalisée. En 2011, la Belgique l’autorise légalement, et depuis, les motards français ne cessent de demander une légalisation. Le 26 décembre 2015, le décret n°2015-1750 annonce la mise en place d’une « expérimentation inter-file des deux-roues motorisés », un premier pas vers l’acceptation légale de la pratique. D’abord limitée aux voies rapides de l’Île-de-France, du Rhône, des Bouches-du-Rhône et de la Gironde, cette expérimentation débutera le 1er Février 2016.

Que dit le code de la route actuel ?
Comme précisé ci-dessus, la circulation en inter-file est « tolérée » par la loi française, sur les voies rapides, mais en aucun cas « légalisée ». Si un policier vous voit doubler en inter-file, il peut choisir de vous laisser tranquille, ou alors il est possible qu’il vous pénalise, surtout s’il a jugé que votre conduite était dangereuse pour les autres conducteurs. Au niveau de la loi française, la conduite en inter-file entraîne trois infractions différentes. Vous pouvez être verbalisé pour un non-respect des distances de sécurité, pour un dépassement par la droite, et d’un oubli de clignotant. La première infraction tombe sous l’article L.121-3 dans le code de la route, c’est à dire que c’est le propriétaire du véhicule qui devra payer. Sans identification du conducteur, les deux autres infractions peuvent être annulées. Si vous souhaitez faire appel, sachez que les tribunaux peuvent annuler certaines amendes jugées excessives.
Que risquez-vous donc ? Pour un dépassement par la droite, l’amende est de 135€ et d’un retrait de 3 points, pour le non-respect des distances de sécurité, la sanction est la même, alors que l’oubli du clignotant coûte 35€ et 3 points. Dans certains cas, peut s’ajouter la pénalisation de changement de file non justifié, ce qui fait 75€, plus retrait de 3 points, voire de vitesse excessive (135€). Vous risquez donc de perdre 8 points sur votre permis (nombre maximal en une seule amende), et jusqu’à 500€ d’amende.

Expérimentation en 2016
Le décret autorise, sous certaines conditions, la circulation inter-file de certains véhicules tels que motos, scooters, et autres véhicules à trois roues, tant qu’ils ne dépassent par un mètre de large. Une circulation est considérée en « inter-file » lorsque le véhicule se situe entre deux des voitures situées sur les deux voies les plus éloignées de la chaussée. Il n’est cependant pas question de circuler pendant des kilomètres ! Cela est autorisé quand la circulation, à cause de sa densité, forme une ligne uniforme sur toutes les voies de circulation, et sous condition que vous ne dépassiez pas les 50 km/h.
Le décret légalise cette circulation sur les routes et les autoroutes dont la vitesse maximale est d’au moins 70km/h, contenant deux chaussées bien séparées par un terre-plein et chacune divisée au moins en deux voies. Au premier février, l’expérimentation prendra lieu dans les départements de la Gironde, du Rhône, des Bouches-du-Rhône et de la région Île-de-France, y compris le boulevard périphérique parisien.
Tout cela servira d’observation pour une pratique réalisée finalement dans toutes les grandes villes de France lors d’embouteillages, permettant aux motos et scooters de ne pas rester coincés entre deux files de voitures. Parfois stressante pour certains conducteurs, cette pratique se révèle en fait sûr, comme en témoignent les chiffres de mortalités des usagers deux-roues : ils sont très faibles sur le périphérique parisien, alors que cette conduite y est pratiquée depuis des années.
Dans le cadre de cette expérimentation, les règles régissant cette circulation inter-file seront intégrés aux cours de conduite des auto-écoles.

Quelle conséquence en cas d’accident entre automobiliste et motocycliste en interfile, qui est responsable?
Cette expérimentation prépare une loi qui est déjà en pratique dans bien des pays, comme la Belgique. Les conséquences de cette circulation inter-file sont plutôt positives et n’ont pas fait grimper le nombre d’accidents sur les routes. Le décret durera 4 années (prolongeable sur un an), et fera l’objet de nombreux rapports d’évaluation. Le ministère en charge de la sécurité routière a fixé les dates de commencement et de fin, mais peut également suspendre la pratique à tout moment.
En cas d’accident, le véhicule à deux roues est généralement considéré comme responsable. C’est une manœuvre similaire au dépassement, les véhicules ne sont pas obligés de faire de la place pour le motard, mais il est conseillé de le faire quand cela est possible. Il est important que le motard fasse connaître sa présence, notamment grâce à son clignotant. Les autres conducteurs doivent à tout moment connaître la présence des autres véhicules, il est donc important de regarder son rétroviseur avant toute manœuvre.

Comment se rendre au Salon du Bourget ?

Nul besoin de présenter le Salon du Bourget aux passionnés car ils seront là au rendez-vous. L’affluence est énorme aux abords de l’aéroport Paris-le-Bourget pour venir admirer les avions et les dernières innovations technologiques. Dans ces conditions il est important de s’organiser à l’avance pour arriver à destination en temps voulu. Nous avons donc testé pour vous le meilleur moyen de se rendre au Salon du Bourget.

Prendre les transports en commun

Il existe de nombreuses combinaisons de RER, bus et métro pour se rendre directement au Salon porte L3 ou AWAC. C’est économique et écologique mais c’est bien sûr un peu plus contraignant et fatigant, puisqu’il faut noter les arrêts et utiliser plusieurs moyens de transport. La fréquence est quand même assez grande pour permettre un gain de temps par rapport à la voiture.
Métro ligne 7 + Bus n°152 : depuis la station de métro « Porte de la Villette » ou bien la station « La Courneuve –8 mai 1945 » prendre le Bus n°152 direction « Le Blanc Mesnil-ZA du Pont Yblon » et descendre à l’arrêt « Michelet-Parc des-expositions »
Métro ligne 12 jusqu’à « Porte de la Chapelle » puis Bus n°350 Direction « aéroport-Charles-de-Gaulle » jusqu’à l’arrêt « Michelet-Parc-des-expositions ».
Depuis la station « Fort d’Aubervilliers » de la ligne 7 une navette gratuite vous amène pendant la durée du Salon jusqu’à la porte L3.
RER B jusqu’à « Le Bourget » et ensuite la navette gratuite ou le Bus n°152 jusqu’à l’arrêt « Michelet-Parc-des-expositions ».

Effectuer le trajet en voiture, taxi ou VTC

C’est une solution tout confort mais risquée car les axes routiers sont très encombrés autour du Bourget. L’autoroute A1 est même fermée pendant toute la durée du Salon. Cela triple le temps de trajet et il faut parfois jusqu’à 3 heures pour arriver au Salon. Nous vous conseillons de privilégier les sociétés de VTC telles que Chauffeur Privé ou Uber dont la tarification forfaitaire ne varie pas en fonction des horaires ou de la durée. Pour les voitures personnelles, les parkings dédiés au salon coûte 18€ au Bourget et 9€ à Villepinte, où une navette gratuite permet de rejoindre le Salon.

Faire le trajet en moto taxi

La moto taxi est une solution avantageuse lorsque le taxi met plus de temps qu’à l’accoutumée en raison de la circulation. La moto offre le confort et la flexibilité de la voiture avec un temps de trajet réduit. C’est donc une solution intéressante d’autant que la durée de la course est connue: environ 30 minutes entre Paris et le Salon du Bourget et la tarification est fixée à l’avance. Chez Urban Driver, le forfait s’élève à 70€ pour une moto Burgmann 650cc et 85€ pour une Goldwing 1800cc.

La pollution automobile représente 18% des émission de CO2

pollution automobile à ParisPour la première fois depuis 17 ans, après cinq jours d’alerte aux particules fines, la circulation alternée a été imposée aux Parisiens le 17 Mars 2014.
Si pour certain, la décision a été prise tardivement, la Samedi après-midi pour le Lundi, c’est qu’il s’agit surtout d’une mesure politique, une manoeuvre pré-électorale à une semaine des élections municipales.

Quelle est la définition des particules fines
Inférieures ou égale à 10 microns, les particules fines représentent une très grande variété d’éléments, composés chimiques qui sont soit des matières organiques soit des matières minérales, des sulfates, des nitrates, un ensemble d’éléments aux compositions chimiques extrêmement riches.

Dans cet ensemble de petites particules, il y a une très grande variété d’éléments chimiques et la nature de ces éléments chimiques détermine ou aide à déterminer quelle est la source émettrice de ces particules.
C’est à partir de l’analyse chimique qu’on va savoir si l’agriculture par les épandages d’engrais par exemple peut être responsable d’une partie de la hausse des particules, on peut savoir si l’automobile et notamment le diesel est responsable des émissions de particules, s’il peut s’agir de particules d’origine étrangère etc.

Selon l’Ademe, les particules fines proviennent à 14% du trafic routier, 34% du chauffage résidentiel, 31% de l’Industrie et 21% de l’agriculture et cela, c’est sans compter sur leur capacité à voyager parfois sur plusieurs centaines de kilomètre comme cela s’est vérifié ces derniers jours en Ile de France.
Sur les journées de Mardi et Mercredi, à la pollution locale est venue s’ajouter de l’import avec des vents de nord-est et du nord de la France et de l’Europe allant de la Belgique aux Pays-Bas en passant par l’Allemagne et la Pologne. C’est le cumul des deux qui ont fait dépasser les seuils d’alerte.

Rappelons néanmoins qu’au niveau national, des efforts ont été faits dans tous les secteurs d’activité, avec une réduction de plus de 50 % des particules fines en 20 ans.
Exemple dans l’automobile avec une innovation majeure, les filtres à particules apparus il y a une quinzaine d’année et rendus obligatoire sur les voitures diesels neuves vendues après le 01/01/11. Reste à renouveler le parc automobile français ; du fait de sa vétusté, seul ¼ des véhicules en circulation en sont équipés.
Si le système de circulation alternée avec comme paramètre les numéros pairs ou impairs de la plaque d’immatriculation est certes imperfectionné il a le mérité d’exister et permet de diminuer la pollution issu du trafic routier.

Baisse de la vitesse sur le périphérique parisien

peripherique_parisien

C’est officiel, la vitesse va être réduite à 70km/heure maximum au lieu de 80 sur le périphérique parisien à partir du mois de Janvier 2014. L’objectif serait de lutter contre la pollution ; les associations d’automobilistes ne sont pas de cet avis, un périphérique ou n’importe comment, on atteint rarement cette vitesse sauf la nuit.

Le premier ministre a tranché ce matin, à partir du 1er Janvier 2014, sur le périphérique parisien, la vitesse va passer de 80 à 70km/h, la décision a été prise en concertation avec les ministres de l’écologie, des transports et de l’intérieur.

Pour ou contre ?

Selon les associations d’automobilistes, opposée depuis plusieurs années à ce projet, cette mesure est sans intérêt car la vitesse moyenne sur le périphérique est de 37km/heure. L’objectif de cette mesure est de diminuer la pollution.

Depuis plusieurs mois, le Maire de Paris réclamait cette baisse de vitesse. Elle permettrait de fluidifier le trafic aux heures creuses et de limiter les accélérations trop brusques aux heures de pointe. Les autres bénéfices seraient de réduire le bruit et les accidents. Selon Airparif, l’organisme chargée de mesurer la pollution, la baisse de 10km/heure réduirait les émissions d’oxyde d’azote de moins de 5%

Les options de transport au départ d’un aéroport

Votre mission, ce jour, si vous l’acceptez, est de relier l’aéroport d’Orly à Paris, quelles sont les options de transports possibles ?

SI l’atterrissage s’est fait en douceur sur le tarmac, voila que les choix parfois s’imposent, parfois cornélien. Plusieurs options faces à vous :

 

Option 1, la voie traditionnelle avec une profession historique que nous connaissons bien, les taxis.

Je vais monter à bord, annoncer ma destination, suivre, tout du long du trajet, du coin de l’œil le compteur en espérant qu’il ne s’envole pas trop avec un bouchon mal placé ou un croisement bloqué qui oblige à une bifurcation sur l’itinéraire.

Un peu stressant mais au moins on sait à quoi s’en tenir, et en plus depuis peu je peux réserver en ligne mon trajet en taxi partagé, je paye en avance ma course à un tarif fixe en échange d’accepter de voyager avec d’autres clients sur le même parcours.

 

Option 2, je peux anticiper, et m’offrir le luxe d’un chauffeur, ca fait des siècles que cela existe, on en rêve, un véhicule de tourisme avec chauffeur, il vient me chercher à la descente de mon avion, je n’ai plus qu’à monter à bord, je sais ou je vais, pour combien je vais en avoir à peu près mais plein de doute quand même parce qu’on fait tellement de bruit dans les medias avec ce système de transport que les questions se bousculent dans ma tête :

Le vtc est-il légal, suis-je assuré, comment sont fixés les tarifs, qui forme les conducteurs, les assurances, la réglementation, ca devient compliqué tout ca…

 

Sinon, je peux toujours céder à la tentation de ces motos taxis à Orly, je n’ai qu’à lever le bras, enfiler un casque et me faufiler à travers les voitures jusqu’à ma destination, reste encore à arriver entier, en vie, mes interrogations sont de retours.

 

Finalement, ce sera l’option 4, je crois que je vais prendre le RER ou le Métro, ce n’est pas gagné mais au moins ca me laissera le temps de réfléchir.

Alors les bouchons ca vient d’où ?

bouchons_parisiensDu stress, de la fatigue et de l’argent, les embouteillages coûtent cher à l’économie française tant en énergie qu’en temps perdu, 5.6 milliards d’euros par an, soit 623€ par foyer possédant une voiture. Il coûte du temps également, aux abords des grandes villes, un automobiliste perd en moyenne 1h30 par jour à cause des bouchons. On connait même le prix par conducteur d’une heure perdu dans les bouchons 11.70€. Quant au carburant, c’est un gaspillage de 530 millions d’euros.

A la base, les embouteillages est un phénomène physique qui se comprend assez facilement. Quand le nombre de gens, voulant se déplacer sur un axe dans une direction déterminée, devient supérieur à la capacité de cet axe, vous avez une file d’attente qui se forme, ces fameux embouteillages.

Concrètement, cela signifie comme en plomberie, la mécanique des fluides s’applique à la circulation. Exemple avec une Autoroute standard à 3 voix conçu pour accueillir 6000 véhicule heure, au-delà, le trafic ne peut plus être fluide car il excède les capacités du tuyau, la première cause des bouchons est donc purement mécanique. C’est une sorte de Phénomène d’entonnoir, à un moment donné,  les bureaux qui vont se vider à une heure donnée, tout le monde veut à ce moment là rentrer chez soi.

Mais les bouchons ont eu une autre cause et pour les comprendre, il faut se rendre dans les sous-sols de la préfecture de Police de Paris ou 1100 caméras surveillent le trafic 24/24. La Capitale, Paris concentre 40% des bouchons français.

On explique l’autre cause des bouchons par le mauvais comportement des automobilistes, un individu peut à lui seul créer un embouteillage, coup de frein intempestif, changement de fil intempestif provoquent des ralentissements très important.

La deuxième cause des bouchons est purement comportementale.

Il y a des voitures avec lesquelles les bouchons sont tout de même moins désagréables. La solution va peut être venir des constructeurs qui travaillent, pour la plupart, sur des voitures capables à terme d’évoluées seules dans la circulation;  elles s’auto-régulent c’est-à-dire qu’elles freinent ou qu’elles accélèrent en gardant une distance de sécurité par rapport à la voiture qui précède.

Le phénomène bouchon est loin d’être figé, en réalité il évolue au rythme de la société. Avec Internet par exemple certains déplacements peuvent désormais être évités avec pou conséquence une diminution ou plutôt une évolution du trafic routier. On constate déjà des phénomènes d’étalement des pointes liés aux stratégies personnelles des usagers et également aux possibilités qui sont données par une organisation plus souple du temps de travail.

En attendant la disparition improbable des embouteillages, et si vous n’avez pas les moyens de vous offrir une voiture bardée de technologie, il existe des applications sur Smartphone comme Sytadin en Ile de France et la plupart des grandes villes ont leur service Info trafic.

Un dernier chiffre pour conclure. En 2012 un automobiliste parisien a passé en moyenne l’équivalent de 2 semaines dans les bouchons, les charmes de la capitale.