Du stress, de la fatigue et de l’argent, les embouteillages coûtent cher à l’économie française tant en énergie qu’en temps perdu, 5.6 milliards d’euros par an, soit 623€ par foyer possédant une voiture. Il coûte du temps également, aux abords des grandes villes, un automobiliste perd en moyenne 1h30 par jour à cause des bouchons. On connait même le prix par conducteur d’une heure perdu dans les bouchons 11.70€. Quant au carburant, c’est un gaspillage de 530 millions d’euros.
A la base, les embouteillages est un phénomène physique qui se comprend assez facilement. Quand le nombre de gens, voulant se déplacer sur un axe dans une direction déterminée, devient supérieur à la capacité de cet axe, vous avez une file d’attente qui se forme, ces fameux embouteillages.
Concrètement, cela signifie comme en plomberie, la mécanique des fluides s’applique à la circulation. Exemple avec une Autoroute standard à 3 voix conçu pour accueillir 6000 véhicule heure, au-delà, le trafic ne peut plus être fluide car il excède les capacités du tuyau, la première cause des bouchons est donc purement mécanique. C’est une sorte de Phénomène d’entonnoir, à un moment donné, les bureaux qui vont se vider à une heure donnée, tout le monde veut à ce moment là rentrer chez soi.
Mais les bouchons ont eu une autre cause et pour les comprendre, il faut se rendre dans les sous-sols de la préfecture de Police de Paris ou 1100 caméras surveillent le trafic 24/24. La Capitale, Paris concentre 40% des bouchons français.
On explique l’autre cause des bouchons par le mauvais comportement des automobilistes, un individu peut à lui seul créer un embouteillage, coup de frein intempestif, changement de fil intempestif provoquent des ralentissements très important.
La deuxième cause des bouchons est purement comportementale.
Il y a des voitures avec lesquelles les bouchons sont tout de même moins désagréables. La solution va peut être venir des constructeurs qui travaillent, pour la plupart, sur des voitures capables à terme d’évoluées seules dans la circulation; elles s’auto-régulent c’est-à-dire qu’elles freinent ou qu’elles accélèrent en gardant une distance de sécurité par rapport à la voiture qui précède.
Le phénomène bouchon est loin d’être figé, en réalité il évolue au rythme de la société. Avec Internet par exemple certains déplacements peuvent désormais être évités avec pou conséquence une diminution ou plutôt une évolution du trafic routier. On constate déjà des phénomènes d’étalement des pointes liés aux stratégies personnelles des usagers et également aux possibilités qui sont données par une organisation plus souple du temps de travail.
En attendant la disparition improbable des embouteillages, et si vous n’avez pas les moyens de vous offrir une voiture bardée de technologie, il existe des applications sur Smartphone comme Sytadin en Ile de France et la plupart des grandes villes ont leur service Info trafic.
Un dernier chiffre pour conclure. En 2012 un automobiliste parisien a passé en moyenne l’équivalent de 2 semaines dans les bouchons, les charmes de la capitale.
Toujours aussi bien, merci !